Un russe en Ukraine
Le blog d'Artem SAVART

Le début de la collection

J'en avais d'autres, mais en russie : ce n'est plus récupérable, donc tout à nouveau. Merci à David Ed Carbonell pour ce beau cadeau de Paris.

Ça me manquait les San-Antonios. Qu’est-ce que j’étais heureux de découvrir son œuvre étant étudiant en traduction il y a 14 ans ! C’est aussi grâce à Frédéric Dard que je peux m’exprimer en français plutôt librement.

Ce qui m’a servi énormément ici à Odessa. Dans cette ville qui m’a tout donné, qui m’a accueilli les bras ouverts, qui est maintenant menacée et bombardée par mes ex-con-patriotes, que j’envoie chier avec le plus grand plaisir.

Un jour, la guerre sera terminé. Je trouverai sans doute le moyen de me mettre en règle d’une façon ou d’une autre, pour pouvoir vivre en Ukraine légalement, y construire une maison, me marier. Et dans cette maison il y aura sûrement une grande bibliothèque, qui contiendra toutes les œuvres de Frédéric Dard. Et c’est symbolique, que les deux premiers bouquins de cette collection m’ont été offerts par un ami français, David Ed Carbonell, que j’ai connu par hasard au tout début de ce cauchemar de guerre en aidant les journalistes du Parisien en tant qu’interprète. Un ami, avec lequel on n’a pas arrêté depuis d’aider l’Ukraine avec nos moyens modestes, mais de tout cœur. Ce pays, que nous aimons et qui nous a adopté tous les deux.

San-Antonio, avec sa virtuosité linguistique, pour moi, représente la liberté la plus haute, celle de s’exprimer directement et en toutes nuances. Et la liberté, ça compte. La liberté dans tous les sens possibles de ce mot, que l’Ukraine est en train de défendre.

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